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DMLA

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Précurseur de DMLA : drusen

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DMLA atrophique (sèche)

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DLMA exsudative (humide)

La DMLA (Dégénérescence Maculaire Liée à l’Age) est une atteinte dégénérative de la macula (centre de la rétine qui permet de bien voir), se développant généralement après 65 ans.

 

Il existe des signes précurseurs, les drusen (petits dépôts sous rétiniens) et les altérations de l’épithélium pigmentaire (AEP, alternance de zones d’atrophie et d’hyperplasie), constituant la maculopathie liée à l’âge (MLA).

A ce stade, en fonction des antécédents familiaux, du type de drusen, de leur nombre et de l’atteinte pré-existante de DMLA d’un côté, on pourra décider de mettre en place une vitaminothérapie par voie orale (par exemple, Preservision®, Nutrof®…).

Ces précurseurs sont un facteur de risque de développement d’une DMLA mais leur présence n’indique pas forcément que le patient va en développer une.

 

Le diagnostic de DMLA est confirmé par l’OCT (Optical Coherence Tomography) et éventuellement par l’angiographie. La DMLA peut se présenter sous deux formes :

 

- La DLMA atrophique (« sèche ») : il s’agit d’une mort des cellules neuronales de la macula (aboutissant à un amincissement central) pour laquelle il n’y a pas de traitement à l’heure actuelle.

 

- La DLMA exsudative (« humide ») : dans cette forme, des néovaisseaux (nouveaux vaisseaux qui ne devraient pas être présents) se développent sous la rétine, au niveau de la choroïde. Cette forme de DMLA est accessible à un traitement par injection intra-vitréenne d’un anti-angiogénique (Lucentis®, Eylea®, Vabysmo®) qui va permettre de diminuer l’activité néovasculaire et de stabiliser la maladie.

Le protocole des IVT est souvent de 3 trois injections à un mois d’intervalle puis le but est d’espacer progressivement ces injections de quinze jours (en fonction des résultats des OCT de contrôle) en respectant en général un écart maximum de quatre mois entre deux injections.

Pour plus d’information concernant l’IVT, se reporter au chapitre « Comment se déroule une IVT ?» et à la fiche SFO : Injection intra-vitréenne (65)

 

QUIZZ DMLA

 

La DMLA est une maladie rare

Faux. Les chiffres touchent 0.5% des gens avant 65 ans, 15% après 80 ans.

 

La DMLA affecte la vision périphérique

Faux. Elle affecte le centre de la rétine : la macula. C’est à dire la vision utile, celle qu’on côte en 10èmes lors des tests chez l’ophtalmo. 

 

Il existe deux formes de DMLA

Vrai. La première dite « atrophique » ou « sèche » correspond à une diminution de l’épaisseur de la rétine centrale par mort cellulaire. Elle évolue lentement et aboutit à une perte de la vision centrale. La deuxième, dite « néo-vasculaire » ou « humide » a pour cause l’apparition de vaisseaux anormaux sous la macula. Non traitée, les oedèmes et les hémorragies qui s’en suivent aboutissent au même résultat que la DMLA atrophique. 

 

L’hygiène de vie influe sur la santé de la rétine

Vrai. Le tabac, l’exposition au soleil, une alimentation déséquilibrée participent à la mauvaise santé de la rétine et favorisent donc les pathologies de la rétine comme la DMLA.

 

L’hérédité joue un rôle dans l’apparition de la DMLA

Vrai. D’ailleurs les personnes dont les parents sont atteints de DMLA doivent surveiller leurs yeux avec encore plus de sérieux que les autres. A partir de 45 ans, une visite chez l’ophtalmo tous les deux ans s’impose même si aucun signe n’existe.

 

Certains signes doivent pousser à consulter

Vrai. Les personnes atteintes de syndrome maculaire peuvent observer une baisse de l’acuité visuelle mais aussi un phénomène étrange appelé «métamorphopsies» : les lignes droites deviennent gondolées. Dans ce cas, il faut consulter d’urgence son ophtlamo.

 

Il n’existe aucun traitement contre la DMLA

Vrai et faux. Pour la forme atrophique, aucun traitement n’existe à ce jour. Pour la forme néo-vasculaire, les spécialistes procèdent la plupart des cas à des injections dans l’œil de produits visant à détruire les vaisseaux anormaux (à raison de trois à un mois d’intervalle pour le début du protocole). Cette petite intervention chirurgicale représente un immense espoir thérapeutique puisqu’elle permet de stabiliser un grand nombre de lésions. 

 

La DMLA mène à la cécité

Faux. La DMLA ne mène jamais à une vision nulle puisque la vision périphérique demeure. En revanche, elle peut aboutir à une perte de la vision centrale.

 

L’usage quotidien de l’ordinateur peut provoquer une DMLA

Faux ! Rien ne prouve une telle corrélation !

 

Il existe des vitamines qui diminuent les risques d’évolution vers une DMLA

Vrai. Quand un des deux yeux est atteint, qu’il existe des antécédents familiaux ou que le médecin observe des « drusens » (dépôts sur la macula), la vitamino-thérapie peut diminuer le risque de passer vers une DMLA avérée.

 

La DMLA touche plus les femmes que les hommes

Faux. En revanche, elle concerne essentiellement les plus de 65 ans même s’il existe de rares cas de DMLA chez les sujets jeunes.

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